Et voilà, après Microsoft, Google et Meta, Amazon se lance dans l’IA générative en investissant pas moins de 4 milliards de dollars dans la start-up Anthropic, l’un des grands concurrents d'OpenAI. Une opération qui devrait lui permettre de rattraper (en partie) son retard sur les fameux « LLM », ces modèles de langage capables de générer du texte à partir d'une simple consigne… Investissements records, création de nouveaux modèles de langage, évolution de la législation… De fait, le sujet de l’IA générative s’immisce partout et les outils proposés par les géants américains sont de plus en plus nombreux ! La question n’est d’ailleurs plus « faut-il y aller ou pas », mais bien « comment y aller et pour faire quoi » ? Cette semaine, Alliancy organisait une rencontre sur ce thème et publie pour l’occasion un dossier : il faut désormais illustrer cette « nouvelle » révolution par des cas d’usages concrets. Sortir son épingle du jeu implique de ne pas seulement surfer sur la vague, mais plutôt de se différencier avec du sens et de la valeur métier. Car, non, l’IA générative n’est pas juste « hype », il faut s’en saisir, tout en gardant à l’esprit les limites d’une telle technologie. A commencer par la véracité des résultats obtenus et les nombreux problèmes de copyright et de sécurité que cela pose. On sait tous désormais que ces systèmes peuvent produire des phrases qui énoncent des faits qui n’existent pas dans le monde réel (hallucinations). Enfin, il ne faut pas confondre un résultat obtenu par une machine et un humain… L’entreprise doit donc continuer plus que jamais à former des esprits apprenants, créatifs et critiques, et mettre en place les formations et ateliers nécessaires pour une meilleure prise en main de ces outils. Lire la suite de l'edito |