Les cyberattaques sont désormais légion. On ne compte plus les sites d’entreprises privées de toutes tailles comme ceux des institutions publiques attaqués… tout comme les SMS frauduleux envoyés au nom de la Sécurité sociale ou des Impôts.
Des chiffres ? Chaque jour, environ 500 demandes d'assistance sont déposées sur le site cybermalveillance.gouv.fr, le dispositif public de renseignement sur l'aide aux victimes, tandis que sept attaques « sophistiquées » sont remontées à l'Anssi, en charge notamment de protéger les opérateurs d’importance vitale (OIV), privés et publics, en France...
Pour lutter contre la multiplication de ces piratages en tous genres, l’Etat réagit. Et c’est là tout l’objet de son plan pour lutter contre les abus et mieux réguler Internet, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, avant son examen d’ici à l’été par le Parlement et porté par Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications. Son objectif : « Restaurer la confiance de nos concitoyens et garantir l’ordre public en ligne », résume-t-il ainsi.
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